Si l’allergie aux œufs est assez rare chez les adultes, elle apparaît comme l’une des trois plus fréquentes allergies chez l’enfant de moins de 3 ans. Au sein de ce public, on distingue les personnes qui ne peuvent pas du tout en consommer et ceux qui ne réagissent qu’à l’œuf cru (l’œuf cuit ne leur posant pas de problèmes).

La source principale des allergènes de l’œuf se situe dans son blanc – avec l’ovomucoïde, l’ovalbumine, le lysozyme et l’ovotransferrine. À l’exception de l’ovomucoïde, ils sont tous thermosensibles et disparaissent naturellement avec la cuisson.

Comme il n’existe aucun traitement à ce jour, la seule attitude consiste à éviter les produits contenant de l’œuf ou un de ses allergènes. Pour cela, il faut étudier minutieusement les étiquettes et repérer les mots avec « ovo » ou « albumine ».

Et, au-delà des articles alimentaires, il faut également regarder les cosmétiques (savons, shampoings) et les médicaments (contre les maux de gorge ou les aphtes) susceptibles de contenir du lysozyme.

À l’avenir, le patch Viaskin de DBV Technologie pourrait être la solution pour les personnes allergiques à l’œuf – quel que soit leur âge. À l’adresse http://www.dbv-technologies.com/fr/viaskin-produits/viaskin-egg, vous découvrirez l’état d’avancement des essais cliniques de DBV Technologies sur l’allergie à l’œuf de poule.